Participation du Studio au colloque ICHT organisé les 12-13 avril 2017
Participation au workshop Constellations d’images – Expérimentations visuelles d’images d’architectures, de paysages et de villes le 11 avril 2017
Des membres du Studio ont pu participer au workshop « Constellations d’images » [lien vers la présentation du workshop] réalisé par Artur Rozestraten et Daniele Queiros la veille du colloque à l’ENSAL.
Des membres du Studio investis à titre individuel
- Claire Revol est à l’initiative de ce colloque, « retour » d’une première édition à SP en 2016 à laquelle elle avait participé, présentant le dispositif des Ateliers expérimentaux de la coopérative jeunes chercheurs IMUalpha [lien vers page IMUalpha].
- Anne-Sophie Clémençon a contribué aux discussions sur les bases de données photographiques par sa contribution avec Anne Courant sur le fonds « Mutations urbaines » de la photothèque Diderot de Lyon [lien vers présentation photothèque ou photothèque], notamment par la confrontation au projet brésilien Arquigrafia, interface collaborative et évolutive de photographies de l’architecture [lien vers la contribution].
- Michel Rautenberg a proposé une réflexion sur l’ambivalence des images de ville [lien vers sa contribution].
Présentation de l’exposition Les mutations urbaines sous le regard de trois chercheurs-photographes
Les travaux lyonnais ont été présentés en séance plénière par la diffusion du support de projection de l’exposition [lien vers page expo], créé pour l’occasion.
Ces travaux ont pu être mis en regard avec la présentation – mise en œuvre par le Studio au Rize le 12 avril – de l’installation-vidéo Portadores, créée par Artur Rozestraten à partir de son ouvrage Portadores – Imaginario e arquitetura.
De premiers ateliers d’expérimentation à Grandclément
Le colloque ICHT a donné carte blanche au Studio pour l’organisation le 12 avril après-midi d’expérimentations in situ [lien vers plaquette ICHT].L’ambition était alors d’ouvrir le public de chercheurs du colloque à la démarche sensible – développant des postures artistiques ouvertes aux cinq sens – et de mettre en œuvre des pratiques, méthodes afin d’explorer leur valeur heuristique.
En partenariat avec Le Rize, le Studio a choisi d’organiser des ateliers d’expérimentation dans le quartier Grandclément, en préfiguration des ateliers qui pourront être menés dans le cadre du site-atelier [lien vers page].
Trois ateliers furent ainsi proposés aux participants du colloque :
– L’atelier « Photographier les mutations urbaines » porté par Anne-Sophie Clémençon et Emmanuelle Vernin.
Cherchant à développer la notion de chercheur-photographe liée aux espaces, l’atelier avait pour objectif d’inciter les chercheurs en sciences humaines travaillant sur l’espace à utiliser le médium photographique dans leurs travaux, et par là l’objectif d’encourager la reconnaissance de la valeur de l’image par l’ensemble du milieu académique. Après une présentation d’aspects techniques de prise de vue, les participants sont partis explorer un secteur délimité du quartier avec leur appareil…
Un livret confrontant 10 images de chaque participation a été réalisé par Emmanuelle Vernin, donnant à voir la pluralité des regards et des postures photographiques de ce public averti.
– L’atelier « Les immobiles » porté par Claire Revol et Stéphane Bonnard de la compagnie KompleX Karphanaüm.
L’atelier avait pour objectif d’expérimenter l’écriture en immersion à partir de l’expérience physique de l’espace public et ainsi d’interroger les modes de description de l’expérience sensible. Pour ce faire, la cie KXKM qui développe depuis plusieurs années des démarches artistiques dans l’espace public a proposé une expérience inspirée par la pièce L’immobile, créée par Stéphane Bonnard à partir d’une performance dans l’espace public.
Extraits d’écriture en immersion :
« S’arrêter n’est pas s’immobiliser
Neutraliser la course ordinaire qui restreint le champ perceptif
Laisser le corps s’ouvrir au milieu…
Silence »
– L’atelier IMAGisSONS porté par Cécile Régnault
Cet atelier avait pour objectif de faire émerger des récits imaginaires à partir d’une immersion aveugle longue à un point fixe où les autres sens prennent le relais : les points d’ouïe. Il s’agissait par-là d’utiliser le médium sonore et le vocabulaire des effets sonores pour évoquer l’imaginaire des sites explorés, en travaillant en binômes.