Studio international IMU (SÉTIF/LYON) – URBIM : Urbanisation, Industries, Mobilités – Action, Environnement, Aménagement, Gouvernance
Axe 2 : Urbanisations et environnement (ville et Nature)
Les liens entre urbanisation et environnement (ville et Nature) apparaissent particulièrement préoccupants. La qualité écologique des environnements urbains et ruraux apparaît préoccupante : que faire ? Protection/préservation contre action ? Protection vs développement ? Impact sévère de l’anthropisation accéléré et action réparatrice ? Comment composer (avec) et ménager au lieu d’aménager (pour reprendre la formule célèbre de Michel Marié) le monde ? Est-ce possible ? Envisageable économiquement, politiquement, socialement ? Comment les changements d’organisation spatiale, l’apparition de nouveaux aménagements, contribuent-ils (ou pas) à orienter les comportements (individuels, collectifs, économiques, sociaux) vertueux (ou catastrophiques) du point de vue environnemental, écologique ?
Quelles sont les modalités de prise en compte des ressources environnementales (qualité de l’environnement, état des lieux écologiques, niveaux de pollution, émission locale, pression globale, eau, etc.) dans le sétifois notamment dans la perspective des nouveaux documents de la planification urbaine (en cours d’élaboration) ? Informations disponibles ? Identification des problèmes ? Comment les énoncés ? Convergences/divergences des intérêts (problèmes sociaux et économiques du réchauffement climatique) ? Ligne de fracture ? Ligne de partage et d’entente possible ?
Parmi les ressources environnementales, les techniques ancestrales (de gestion des eaux, y compris des eaux urbaines, les techniques de construction et d’aménagement urbain, de « climatisation ») : ces techniques dans plusieurs régions algériennes ont été élaborées pour résoudre des problèmes de rareté des ressources ou de protection contre les rigueurs climatiques (chaleur notamment). Ces techniques ancestrales, ayant fait leur preuve parfois à l’échelle de villes entières et de grands bassins-versants peuvent-elles être réévaluées et réactualisées ? Peuvent-elles constituer des solutions techniques fiables et vertueuses sur le plan écologique et environnemental ? Dans quelle mesure peuvent-elles fonder un développement économique soutenable sur le plan écologique et urbain ? Peuvent-elles participer des mesures de correction, de compensation, voire de production d’environnements viables, supportables, socialement et économiquement soutenables ?