Studio IMU

Métropole durable en transition(s) : travail, être en santé et prospective

Présentation du studio :

 

L’objectif de ce studio est de contribuer, par une démarche prospective, à l’émergence d’une Métropole durable aux plans environnementaux, sociétaux et économiques ; une Métropole qui constitue un milieu de vie pour ses protagonistes et à ce titre permette d’être en santé[1] tout en répondant aux défis multiples de l’anthropocène.

Cette émergence suppose que des transitions -i.e. des processus de transformations profondes- soient opérées : transitions technologiques, urbaines, agro-écologiques, industrielles, institutionnelles, réglementaires, etc. Toutes reposent sur des transitions aux plans du Travail et du Travailler[2] qui permettent leur expression et fabrication in concreto. Ces dernières, à défaut d’être considérées constitueront un verrou, et ce, malgré l’engagement des acteurs, l’existence d’une volonté relative au futur ou encore de dispositifs d’appui et de financement. Aussi raisonner et accompagner ces transitions du Travail et du Travailler et les dispositifs et projets dans lesquels elles se jouent est un enjeu majeur.

Pourtant force est de constater que cela reste largement impensé dans les initiatives, projets et dispositifs actuels. C’est pourquoi le studio propose de contribuer à l’émergence d’une Métropole durable en donnant une place centrale aux transitions du Travail et du Travailler dans la conception et l’expérimentation de dispositifs et de conduites de projets ayant pour ambition de répondre aux enjeux de l’anthropocène en intégrant pleinement les perspectives de l’être en santé.

 

[1]La notion de « l’être en santé » agrège plusieurs dimensions complémentaires induisant la possibilité de bénéficier de services de soins (dans le registre médical) de qualité et à proximité, de services relevant du « prendre soin » (le thermalisme, l’accès à des activités sportives ou paramédicales par exemple), mener une vie en santé : i.e. mener une vie dans un environnement sain, beau, de qualité (l’accès à une alimentation et des produits sains issus de pratiques culturales durables par exemple, accès à la dimension patrimoniale du territoire)
[2] Le Travail renvoie à l’idée d’une construction historique et sociale des cadres productifs tandis que le Travailler réfère à l’activité, une expérience humaine caractéristique des modes d’interactions de l’humain avec son milieu.

 


Membres impliqués

Porteurs :

  • PUEYO Valérie, EVS (AE-CTT Lyon 2), rattachée au Labex IMU, MCF HDR Ergonomie, Responsable pédagogique 1ère Année Master Mention Ergonomie et DFSEA (IETL, Université Lyon 2), Membres CS DIGIT#Ag, Département ACT INRAe, Membre Comité rédaction @ctivités, Pistes, VP Affaires Internationales Société d’Ergonomie de Langue Française, Membre Comité International Ergonomics Society – pueyo@univ-lyon2.fr
  • GENDRY Eléonore, LabEx IMU, EVS (INSA), Doctorante TIGA – eleonore.gendry@insa-lyon.fr

Chercheur·e·s relevant du domaine SHS & Architecture (IMU) :

  • BEGUIN Pascal, Pr. Ergonomie, spécialiste rationalité de l’action, travail innovation et anthropocène, conception
  • CASSE Christelle, MCF Ergonomie, spécialiste des problématiques de risques professionnels et industriels, liens art-travail
  • MAILLEFERT Muriel, Université Lyon 3 (EVS-CGRA), Pr. Aménagement-urbanisme, économiste, maillefert@univ-lyon3.fr, spécialiste économie de la fonctionnalité et de la coopération, externalités négatives, écosystèmes

Chercheur·e·s relevant du domaine Sciences expérimentales et sciences pour l’ingénieur (IMU) :

  • GAUTIER Corentin, LabEx IMU, LIRIS, Ingénieur d’étude en développement informatique (futur doctorant)

Chercheur·e·s hors IMU :

  • CARDONA Aurélie, Sociologue, UR Ecodéveloppement, Domaine Saint Paul, Site Agroparc – spécialiste des dispositifs d’intermédiation en lien avec transitions agro-écologiques, interface Sciences Sociétés
  • FOLCHER Viviane, PR Sciences de l’Education et de la formation, spécialiste de la conduite de projet conception pour et dans l’usage, organisations innovantes
  • GERSIN Malincha, Docteure en Histoire
  • VELTZ Pierre – au titre de ses travaux sur les modèles industrielles et ses diverses fonctions et notamment en lien avec POPSU
  • ROBERT Jeanne, Docteure en Anthropologie, spécialiste de la question des milieux et des projets territoriaux
  • LE NAOUR Gwenola, Triangle, Travail sur action publique, environnementalisme ouvrier

Collègues à l’international :

  • BARTOLO Roberto, économiste et philosophe sur Projets internationaux autour des métropoles durables – innovations institutionnelles
  • LIMA Francisco, UFMG- Génie industriel- ergonomie, écosystèmes coopératifs autour du tri de déchets, avec les chiffonniers 

Acteurs opérationnels (Associations, entreprises, collectivités, institutions) :

  • Collectivité : des ingénieurs Environnement-Développement Durable – Contacts via BORREL Olivier, Ville de OULLINS – IG2E Lyon 1 Institut Génie de l’environnement-écodéveloppement – SERFIM, Campus Veolia
  • Collectivité : RUIN Emilie, Directrice Parc Régional des Baronnies Provençales
  • Entreprise : MERZTWEILLER Luc, eRHgo
  • Entreprise : BOULON Baptiste service de santé au travail
  • Réseau d’entreprises : Club EFC Saint Etienne
  • Institution : MANDINAUD Vincent, ANACT en direction pôle DD

 

Objectifs en termes d’extension du périmètre disciplinaire et partenarial

Chercheur·e·s relevant du domaine SHS & Architecture (IMU) :

  • Sciences politiques, renforcement du champ relatif au travail et aux disciplines finalisées intéressés par la rationalité de l’action inscrite dans les sciences de la conception.

Chercheur·e·s relevant du domaine Sciences expérimentales et sciences pour l’ingénieur (IMU) :

  • Un appui sur la rationalité de l’action au prisme de la technique et des innovations techniques mises en œuvre par les milieux pour répondre aux enjeux de transition.

Chercheur·e·s hors IMU :

  • Apports de l’Histoire pour intégrer des éléments structurants des trajectoires diachroniques des milieux (à la croisée histoire-mémoire),
  • Apports de la sociologie pour intégrer les dynamiques d’intermédiations,
  • Apports de l’ingénierie de production-ergonomie dans le champ de l’international sur les questions de conception,
  • Apports de l’anthropologie pour un regard sur les multiples dimensions constitutives des projets de territoire des milieux au prisme du Travail,
  • Apports de l’économie-sociologie sur les modèles industriels et les dynamiques territoriales,
  • Apports des sciences de l’éducation et de la formation pour appréhender les dynamiques d’apprentissages et de développement aux plans des activités et des organisations (y compris dynamiques d’insertion et de pratiques pédagogiques et de formation).

Acteurs opérationnels (Associations, entreprises, collectivités, institutions) :

  • Des acteurs qui peuvent porter des enjeux relatifs à différentes sphères fonctionnelles, décisionnaires.