Guillaume FABUREL
Année 2014-2016 :
L’Atelier Formations et expérimentations pédagogiques d’IMU souhaite adosser la recherche à la formation, notamment en renforçant l’implication territoriale des dispositifs de formation, en favorisant les fertilisations croisées entre constructions et productions académiques d’une part, connaissances et sollicitations praticiennes de l’autre. Il inscrit ses activités dans l’ambition d’organiser et de mutualiser les formations pour rendre effective et faire vivre l’imbrication entre recherche, formation et pratique.
Pour répondre à ces ambitions et objectifs, l’Atelier a sur les années 2014-2016 :
L’atelier est à ce jour engagé dans plusieurs actions partenariales :
Il s’implique également en 2016-17 :
Dans le cadre de la réforme nationale des masters, IMU anime la mention de master « Ville et environnements urbains ». Cette formation verra le jour en septembre 2016. Elle implique 101 enseignants-chercheurs, de 15 disciplines. Cette mention de master, soutenue par la Communauté des Etablissements (Université de Lyon), associe étroitement 10 établissements et écoles de formations, et 16 laboratoires du site de Lyon / Saint-Etienne. Télécharger la plaquette de présentation du Master Ville et Environnements Urbains 2017
Cette mention de master souhaite : (1) mettre en pédagogie de nouvelles problématiques propres aux territoires de l’urbain et à leurs environnements ; (2) ouvrir les formations sur la ville aux nouvelles professionnalités et à de nouveaux savoir-faire de métiers ; (3) associer activement la diversité des praticiens de différents domaines d’intervention et plus étroitement l’ensemble des domaines de connaissances (scientifiques et techniques, pratiques et locaux…) ; (4) renouveler en partie les formats pédagogiques et formes didactiques ; (5) garantir l’ouverture internationale par l’accueil d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, mais aussi par des cours dédiés et des activités à l’étranger (stages, voyages d’études…).
Il est structuré autour de six parcours de formation, dont deux sont d’ores et déjà existants (Altervilles, soutenu par IMU, et Espaces Publics), et de quatre transversalités pour assurer les mises en commun (sur les questions environnementales et démocratiques, sur les enjeux internationaux ou le thème des outils méthodologiques)."
Des entretiens qualitatifs auprès de praticiens de la région Lyon – Saint-Etienne et d’autres d’institution et organisations nationales ont fait émerger leurs attentes en matière de formations : intercognitivité et hybridité des savoirs (pratiques, techniques, scientifiques, sociaux, situés…) apparaissent comme une nécessité dans l’évolution des cadres de l’action collective vers plus de co-construction de la vision politique et territoriale de l’urbain. Par un croisement de ces résultats avec la littérature scientifique sur le sujet, cette étude a aussi pointé l’émergence de nouveaux métiers de l’urbain, se construisant autour des paradigmes de la complexité et de pratiques de médiation. Ces métiers et leurs professionnalités ne sont encore que peu relayés dans les référentiels métiers proposés par les associations professionnelles.
Quatre praticiens de la région lyonno-stéphanoise ont présenté, devant la caméra, leurs trajectoires professionnelles depuis leurs formations initiales jusqu’à maintenant, en passant par les postes occupés et fonctions menées, les reprise d’études et engagements personnels (associatifs, humanitaires), etc., dans l’optique de mettre en lumière les compétences accumulées (savoirs et connaissances) et habiletés acquises (savoir-faire et savoir-être). Ils ont ainsi dessiné une recomposition des savoirs de l’urbain autour de l’individualité des trajectoires (choix opérés selon des convictions), des liens tissés avec la recherche (universitaire) et d’un rapport renouvelé (expérientiel et social) à l'environnement urbain.
L'expérimentation "hors les murs", la volonté de développer des savoirs propres, de manière autonome et davantage transversale, ainsi que la nécessité de fédérer les étudiants autour d'un projet commun, sont les motivations premières du projet urbacultures. Le forum a notamment donné lieu à des ateliers autour de quatre thématiques : L'usage du sol en question : quelle place pour l'agriculture urbaine ? Les systèmes d'acteurs : quelles synergies possibles ? Le regain d'intérêt pour la nature : demandes sociales et action publique ? Quels modèles économiques pour l'agriculture urbaine ? Les conclusions énoncées ont mis en exergue le fait que les formations d'urbanisme et d'aménagement encore descendantes se doivent à l'avenir de croiser les connaissances avec des paysagistes, architectes, ingénieurs, sociologues, etc. C'est la raison pour laquelle des ballades urbaines (sur les toits de Perrache) ont été organisées en novembre 2015, pour alors former des équipes pluridisciplinaires d'étudiants et d'habitants et participer au worshop Urbacultures (décembre).