Séminaire : « Fukushima, 10 ans après : la réouverture de la zone d’évacuation en question », par Cécile Asanuma-Brice

1er avril 2021 – 16h00 – En visioconférence

1ère séance du séminaire de recherche de la chaire conjointe de recherche Université d’Ottawa et Ecole urbaine de Lyon : Approches urbaines et anthropocènes.

Le premier volet du Séminaire de la chaire conjointe de recherche Université d’Ottawa et Ecole urbaine de Lyon, Approches urbaines et anthropocènes, se déroulera le 1er avril avec Cécile Asanuma-Brice sur le thème « Fukushima, 10 ans après : la réouverture de la zone d’évacuation en question ». Une séance à suivre en visioconférence sur inscription.

Cécile Asanuma-Brice
Fukushima, 10 ans après : la réouverture de la zone d’évacuation en question.
Le 11 mars 2011, au large des côtes de l’île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9,1, doublé d’un tsunami, provoquent plusieurs explosions et la fonte de trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai ichi. Dix ans après, les conséquences sociales de la gestion de l’accident sont en cause. Quelles sont les politiques mises en place pour l’évacuation des populations et celles mobilisées pour leur retour dans la zone d’évacuation dix ans après la catastrophe ? L’environnement permet-il leur retour ? Qui rentrent, pourquoi et dans quelles conditions ?

Biographie : Cécile Asanuma-Brice est chercheure CNRS basée au Japon où elle co-dirige avec Olivier Evrard (CEA) le programme international de recherche pluridisciplinaire (IRP) CNRS Mitate Lab. sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima. Elle a rédigé de nombreux articles sur les différents aspects des conséquences de la catastrophe de Fukushima à laquelle elle a été personnellement confrontée et qu’elle étudie depuis dix ans. Elle est auteure des ouvrages : Un siècle de banlieues japonaises, au paroxysme de la société de consommation (Métispresses, 2019) et Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre nucléaire (MSH, 2021).

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