Nicolas RIVIERE
LMFA – UMR 5509
nicolas.riviere@insa-lyon.fr
Le nombre de victime de la baignade « sauvage » mais aussi le souci d’intégrer l’activité dans une politique de la ville, de la rendre accessible et attractive, peuvent trouver des solutions dans des aménagements pour la baignade en rivière. Quelle-doit être la fonction de ces aménagements : accès plus sécurisé, encadrement strict de l’activité, interdiction ? Quelle(s) solution(s) choisir alors ? Et comment intégrer ces aménagements dans une politique de la ville (urbanisme? offre de masse ou restreinte ? équipement public ou privé ?). Des exemples ont existé (bateaux-piscines apparus dès la fin du XVIIIème siècle jusqu’à la moitié du XXème, plages aménagées au XXème) : quelles ont été les raisons de leur abandon ? Quelles sont les possibilités pour les remettre au gout du jour (normes, modèle économique, gestion publique ou privée, combinaison avec d’autres activités récréatives, conversion été/hiver)? De tels équipements ont d’ailleurs été installés dans quelques métropoles (piscines flottantes, ..) : quelles sont les techniques les plus adaptées (eaux courantes ou traitées, parois filtrantes, sécurité…) ? Les plus acceptables par le public ? Les plus compatibles avec les activités des habitants ? Ce dernier point fait le lien avec l’axe « Attractivité pour la ville ».