ECCLA – Études du Contemporain en Littératures, Langues, Arts

Depuis le 1er janvier 2021, suite à la fusion du CIEREC (laboratoire membre du LabEx IMU) avec le CELEC, le CIEREC devient l’Unité de Recherche ECLLA – Études du Contemporain en Littératures, Langues, Arts.

Issue de la réunion de deux équipes d’accueil de l’université Jean Monnet, le CELEC et le CIEREC, l’unité réunit des enseignants-chercheurs en Arts, Littératures et Langues qui explorent le contemporain et l’extrême contemporain, selon des approches diverses (Sciences et histoire de l’art, sociolinguistique, études comparées, études hispaniques, etc.) et qui prennent pour un certain nombre d’entre eux pour objet le territoire, l’espace et/ou l’urbain.

L’unité est désormais structurée en quatre axes pluridisciplinaires :

  • « Territoires et représentations » où la fabrique des territoires, leurs limites sont analysés à partir du point de vue des arts, de la littérature et des langues. Les analyses adoptent ici une approche représentationnelle qu’implique la distanciation opérée par les arts, la littérature ou la langue. Elles visent à comprendre les modalités de fabrique du territoire, ou encore l’exploration des limites et des frontières, ou enfin les processus d’identification liés au territoire ;
  • « Espaces de savoirs critiques » où les pratiques artistiques et langagières constituent des « objets théoriques » (Louis Marin) et des objets critiques autant que des formes artistiques. Dans cette perspective, certains enseignants-chercheurs interrogent par exemple la façon dont les œuvres de l’art contemporain ‒ qu’elles soient plastiques, photographiques, cinématographiques… ou encore littéraires ‒ pensent les évolutions du monde qui motivent l’usage croissant du terme d’« anthropocène » ;
  • « Créations, Technologies, Imaginaires » qui questionne notamment les processus de création et la réception dans des pratiques artistes qui explorent les technologies numériques. Certains enseignants-chercheurs explorent l’interaction corporelle/gestuelle avec l’espace urbain, mettent en évidence les enjeux d’une poétique du geste situé et confronté à une utilisation publique pour porter un regard critique et analytique sur la place du sujet (et de son complexe comportemental) confronté à la multiplication des interfaces interactives dans l’espace public ;
  • « Créations en Tension » qui interroge les arts, la musique, la littérature et les langues qui mettent en question les attentes et les conventions en cultivant l’imprévu et l’inconvenant. Dans cette perspective, un projet de recherche-création soutenu dernièrement par l’unité, intitulé Nous étions trois, la faune la flore et moi, questionne les liens qui existent dans l’imaginaire entre les femmes et les forêts (d’un point vu écoféministe, mythologique, symbolique, iconographique) et critique l’approche environnementale traditionnelle pour proposer de penser l’humain au cœur de la nature, comme un élément constituant celle-ci au même titre que l’arbre, l’ours ou le papillon…

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