Prix du Livre d’Écologie Politique pour « Les métropoles barbares » de G. Faburel

L’ouvrage « Les métropoles barbares – Démondialiser la ville, désurbaniser la terre » de Guillaume Faburel paru en juin aux éditions le passager clandestin dans la collection Essais, a reçu le Prix du Livre d’Écologie Politique.

Ce prix a été décerné en novembre par la Fondation de l’Écologie politique.
Le jury de l’édition 2018 était présidé par Alice Canabate.

La Fondation accorde chaque année ce Prix à un ouvrage francophone qui, par la qualité des idées et réflexions qu’il expose, concourt de manière significative à l’approfondissement de la pensée écologiste, à la compréhension des enjeux écologiques ou à l’élaboration de solutions ou d’actions publiques visant à la transformation écologique de la société.

« Le jury de la Fondation de l’Ecologie Politique tient à souligner une nouvelle fois la très riche actualité éditoriale autour de l’écologie politique. Pour 2018, le jury a choisi de distinguer l’ouvrage Les métropoles barbares de Guillaume FABUREL car il réunit à la fois une analyse critique profonde d’un phénomène peu questionné, la métropolisation, et une volonté affirmée de prolonger la critique non seulement en s’attachant aux expériences de résistances ordinaires au néolibéralisme urbain, mais également en traçant les contours d’alternatives de désurbanisation qui s’inscrivent pleinement dans la volonté de participer à la mise en place d’un projet de société écologiste.

C’est la force de l’ouvrage de Guillaume FABUREL de déconstruire les ressorts d’une urbanisation frénétique qui abime l’environnement autant que le vivre ensemble, renforce la privatisation des espaces, l’accélération et le consumérisme au détriment du bien vivre et de l’inclusion. Mais cette étude précise ne s’arrête pas à un constat qui pourrait être paralysant, elle met en relief les mobilisations qui interrogent les « fétiches de la métropolisation », permet à l’auteur de faire jour à des propositions qui marquent une rupture et dégagent la voie d’une écologie sociale guidée par une éthique de l’émancipation vis-à-vis de l’urbain. »
Le jury de la 5e édition du Prix du livre d’écologie politique de la FEP