Soutenance de thèse IMU « Représentations et dynamique de la ville virtuelle »

Mardi 17 octobre 2017 – 10h00 – Salle I011, rez-de-chaussée bâtiment I – Campus Porte des Alpes – Bron

Frédéric Pedrinis soutiendra sa thèse intitulée « Représentations et dynamique de la ville virtuelle » le 17 octobre 2017.

Le jury est composé de :
Mme. Anne RUAS, Ingénieure de recherche (ICPEF), HDR, IFSTTAR – Rapportrice
M. Romain RAFFIN, Maître de Conférences HDR, Aix-Marseille Université – Rapporteur
Mme. Marjorie MUSY, Directrice de Recherche, Cerema Ouest – Examinatrice
M. William PUECH, Professeur des Universités, Université de Montpellier – Examinateur
M. Benoit GOURGAND, Responsable de l’unité Données de référence et 3D, DINSI, Grand Lyon Métropole – Invité
M. Gilles GESQUIERE, Professeur des Universités, Université Lumière Lyon 2 – Directeur de thèse

Résumé :
Les modélisations 3D de ville se multiplient à travers le monde et deviennent aujourd’hui accessibles grâce à la volonté des communes de les proposer librement. Il est ainsi aujourd’hui possible d’accéder à plusieurs milliers de kilomètres carrés de territoires urbains modélisés en 3D.
Nous présentons dans cette thèse un ensemble de méthodes permettant d’enrichir un modèle virtuel 3D de ville, de l’organiser afin de faciliter son utilisation, puis de l’analyser en détectant les changements entre deux millésimes ou en mesurant son ambiance visuelle selon les besoins de l’utilisateur. Nous proposons dans un premier temps un algorithme permettant de compléter un modèle 3D en y adjoignant une définition sémantique grâce au cadastre, ainsi qu’une méthode de calcul de la canopée végétale 3D par croisement de données. Puis nous proposons des stratégies d’organisation du modèle 3D de la ville selon des critères géométriques et sémantiques afin de faciliter son parcours. Nous présentons ensuite des méthodes comparant deux millésimes de données représentant un même territoire dans le but de produire un unique modèle temporel contenant un ensemble de versions. Enfin, nous cherchons à mesurer l’ambiance visuelle de la ville via l’analyse de la composition d’un champ de vision ainsi que de l’ensoleillement et des ombres portées présentes sur un territoire. Ces mesures peuvent être liées à des données externes afin de proposer de multiples interprétations en fonction des besoins de l’utilisateur.

Tous ces travaux se font dans un contexte d’interopérabilité et de généricité puisqu’ils ont pour objectif de pouvoir être utilisés avec des jeux de données provenant du monde entier. Nous basons donc nos méthodes sur l’utilisation de standards internationaux aussi bien pour les données en entrée que pour les résultats en sortie. Il est ainsi possible, dans le cadre d’une approche voulue dans un contexte de pluralité scientifique au sein du LabEx Intelligences des Mondes Urbains (IMU), de mettre à disposition de la communauté les résultats mais aussi nos algorithmes proposés au sein d’un logiciel développé en open source.