Tony Garnier …Et maintenant ? L’œuvre bâtie de Tony Garnier à Lyon – Photographies Anne-Sophie Clémençon

Exposition du 15 juillet 2020 au 2 janvier 2021

Bibliothèque de la Part-Dieu, Espace patrimoine, 30 boulevard Vivier-Merle, Lyon 3e.
Plus d’informations sur le site :
https://www.bm-lyon.fr

Inauguration, table ronde et visites guidées à partir de septembre 2020.

 

Exposition en ligne :

https://www.bm-lyon.fr/expositions-en-ligne/tony-garnier-et-maintenant/

En 1918, l’architecte Tony Garnier publie l’ouvrage La cité industrielle qui influencera plusieurs générations de concepteurs dans le monde entier. Il y projette une ville moderne où tous les équipements collectifs nécessaires à la vie d’une grande agglomération sont mis en place, jetant ainsi les bases de l’urbanisme contemporain. Mais il n’est pas seulement un concepteur, il est aussi un bâtisseur. Ses principes de La cité industrielle sont testés, avant et après la Première Guerre mondiale, à Lyon. La production de cet architecte y est presque exclusivement concentrée, encouragée par le maire de l’époque, Édouard Herriot.

Cette exposition veut favoriser une prise de conscience plus forte de la valeur de ce patrimoine architectural et urbain, qui pourrait faire la fierté de la ville à l’image de celui d’Auguste Perret au Havre ou de Gaudi à Barcelone. Même s’il est partiellement protégé, il s’agit de lutter contre tout risque d’effacement, urbain comme symbolique. Ce travail photographique propose donc un regard contemporain de l’œuvre bâtie de Tony Garnier à Lyon. Il met en valeur à la fois sa beauté et sa fragilité, ainsi que son actualité du point de vue des propositions architecturales et urbanistiques.

Les photographies présentées sont issues du fonds réalisé par Anne-Sophie Clémençon, historienne des formes urbaines et de l’architecture, chercheure-photographe à l’Université de Lyon. Elle est associée au laboratoire « Environnement Ville Société » (UMR 5600), après avoir été chercheure au CNRS à l’École normale supérieure de Lyon. Depuis la fin des années 1970, elle documente les transformations urbaines de l’agglomération lyonnaise et, plus généralement, la culture architecturale et urbaine de nombreuses métropoles, constituant un fonds de plusieurs milliers d’images argentiques puis numériques. Elle a toujours associé à son activité de chercheure la photographie, qu’elle considère comme un langage indispensable pour comprendre et percevoir de manière sensible l’architecture.